Paysages

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Venise

veniseC’est enfoncer une porte ouverte que de dire qu’à chaque coin de rue vénitienne, de labyrinthe plutôt, on a envie de poser son chevalet.

 

Là, gros boulot sur les perspectives – en tout cas pour moi – d’autant que, pour ne rien arranger, on est loin d’une architecture hausmanienne, les lignes ne sont pas tirées au cordeau vu qu’une maison s’affaisse et pas l’autre. Les bâtiments de droite, ça allait ; ceux de gauche, j’ai souffert. 

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Un vrai plaisir – dit à la fois au premier et au second degré – pour les reflets sur l’eau verte de la lagune.

 

 

Cette toile a été acquise par Madame Karine Morin.

 

 

 

 

 

 

(Cliquer sur une image pour l’agrandir.)

 

La Voix du sang

 

 

« La Voix du sang » est le titre que René Magritte a donné à ce tableau. « Ces tableaux », devrions-nous dire, vu qu’il en a peint une tripotée de versions. Suite à une commande de sa part, « ma copie » de ce Magritte figure désormais dans la collection privée d’Hugo de Lipowski. Pas de difficulté majeure pour la réalisation de cette toile, peinte relativement rapidement (hors le feuillage qui fut une véritable tannée).

 

Le modèle de la main magritienne

 

 

New York from Dave Pollot

 

Dave Pollot est une jeune artiste new yorkais dont les peintures se sont fait remarquer par le concept pop culture dans lequel elles s’inscrivent. Le principe de Pollot (à ne pas confondre bien sûr avec Jackson Pollock) est simple et provoc : il part d’une œuvre non-promise à un quelconque succès, ancienne ou plus contemporaine, souvent des paysages, et vient y rajouter, y implanter une image moderne. Telle ici cette paisible forêt 19e se voyant explosée par la bruyante irruption de New York.

 

 

 

L’original

Cette copie de Pollot a été réalisée à la demande d’Arthur de Lipowski dont elle a désormais rejoint la collection privée (hautement sécurisée par un chat très agressif).

 

Allez les arbres !

 

 

Plusieurs personnes, regardant ce tableau, ont eu le réflexe suivant : « Quelle belle photo ! » Il est vrai que correctement éclairée et sous verre, cette peinture tend vers l’hyper réalisme, car en effet fort proche de son modèle photographique. Moi qui bataille parfois avec les perspectives, je suis assez satisfaite de celle-ci, et contente également d’avoir correctement retranscris l’équilibre ombre et lumière, celui-là même qui procure profondeur à cette allée d’arbres, à ce tunnel de verdure.

 

Le modèle

 

Rive de l’Allier

Rive-Allier

 

En avril 2015, nous faisons route vers le Printemps de Bourges pour fêter son 40e anniversaire, quand on fait escale à Vichy chez un ami, Daniel Bornet. Celui-ci nous fait découvrir les rives de l’Allier en plein cœur de ville, balade pleine de charme, et nous avons alors la chance d’y surprendre une lumière étonnante. Dans notre dos, un grand soleil, d’où le chemin lumineux sous nos pas, et, face à nous, de sombres nuages annonçant un orage qui allait d’ailleurs écourter notre promenade. Clic-clac photo pour saisir ce contraste de lumière digne d’un chef-opérateur oscarisé, et tableau en rentrant.

 

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Arbre noueux

Arbre-noueuxA cette époque là, dans l’atelier de Nadine Nacinovic la thématique était aux arbres. J’ai choisi une photo dans le paquet de modèles qui nous étaient proposés, un arbre non-identifié (grand et vieil olivier noueux ?) et voilà ce que cela a donné.

 

J’aimais bien mon arbre au début mais je trouve désormais qu’il n’est pas assez lumineux, sans doute trop chargé. Disons que c’est une œuvre de jeunesse à porter au compte d’une heureuse bénéficiaire de la carte Senior SNCF.

 

 

 

 

 

 

Le Calmar

CalamarSuite de la thématique arbre. Celui-là dresse ses grands bras derrière notre atelier de peinture.

 

J’étais assez fière de mon œuvre quand Claire Gilson est passée derrière moi, a jeté un œil et a dit : « Il est super ton calmar géant ! » J’ai rigolé, pour faire bonne figure, mais j’étais secrètement vexée. D’autant qu’elle avait un peu raison, branches et tentacules, même combat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Pieuvre

PieuvreÉnervée par la pique de Claire s’enfonçant dans mon égo comme le harpon de Ned Land dans le poulpe géant attaquant le Nautilus, je suis rentrée à la maison, ai pris une énorme feuille – cette toile est presque aussi grande que moi – et suis sortie peindre le massif châtaignier sans âge surplombant ma maison, une cité à écureuils vu les multiples cavités et recoins de sa frondaison.

 

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On était en automne, il ne faisait pas chaud, j’avais enfilé un gros pull sous la blouse, l’étape suivante aurait été de peindre avec des moufles. Mais j’étais énervée, quoi, et je voulais sortir autre chose qu’un calmar. C’est réussi, on dirait une pieuvre.

 

 

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Plage Aussie 

 

Aussie, comme on le raconte dans le film que Jean-Pierre a réalisé à l’issue d’un de nos voyages, est le nom familier que les Australiens donne à leur pays-continent. Nous y sommes restés deux mois. Arrivés au début du Printemps austral (septembre), on a très vite compris que ledit Printemps était cette année-là en retard : une heure grand soleil, l’heure suivante temps breton, vent, pluie, froid and so on. On est ici sur la côte sud, dans l’état de Victoria, à une portée de boomerang de Melbourne. J’ai fait la photo de cette plage, impressionnante dans sa tempête, car j’ai été saisie par le quasi noir et blanc de ce paysage. Aussie, aussi, j’ai prolongé ça dans le tableau. J’avoue avoir toujours l’idée de reprendre cette toile, de l’enrichir, mais ça pourrait aussi l’affaiblir. Elle figure donc à cette heure dans mon expo virtuelle, mais ai-je dit mon dernier mot ?

 

 

Si vous voulez nous voir décoiffés par les 40e Rugissants, ne manquez pas d’aller visionner un certain chapitre du film « Les Lipowski Aussie » (en cliquant ici).

 

Rive de l’Arno

 

Au départ, c’est une photo faite depuis le Ponte Vecchio, à Florence, avec cette superbe lumière que la ville semble s’être éternellement attachée.

 

Après, c’était pour moi un nouvel exercice (conflit ?) avec les perspectives et leurs fichues lignes de fuite. La géométrie et moi… D’ailleurs, j’ai peint tout ça à main levée, ne recourant au final à la règle que quand Jean-Pierre a remarqué que les toutes premières voûtes (celles sur la gauche) que j’avais esquissées tenaient plus des montres molles de Dali que de l’architecture florentine.

 

A noter que j’ai ici voulu expérimenter le support cher à la peintre Nathalie Letulle, une artiste que j’ai exposée par le passé dans mon magasin Cinecitta. Nathalie aime à peindre sur du skaï. Fichu support carrément extensible et que l’on a intérêt à sérieusement tendre sur le châssis si l’on ne veut pas avoir les montres molles de Dali quand il se met à faire chaud.

 

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