En dehors du récit lui-même, les romans ont souvent leur propre histoire, on a découvert celle d’Histoire à vous couper l’envie d’être pauvre au chapitre précédent, voici maintenant celle de Louvre Story.
Louvre Story en storytelling
Tout commence en 1996 avec l’écriture d’un scénario de long métrage portant le même titre (une évidente référence au film Love Story qui agitât les âmes romantiques des années 70). J’envoie ce script à une tripotée de productions cinéma françaises. Deux ou trois mois plus tard, m’arrivent quelques retours, positifs (faisons l’impasse sur les refus), de professionnels de la profession (et pas des moindres) qui disent en gros : « Superbe idée, mais la produire coûterait la peau du cul ! ». Je ne suis pas sûr qu’ils aient employé ces termes mais c’était l’idée.
Du coup, je fais traduire un synopsis développé du scénario et l’envoie à x producteurs outre-Atlantique, Hollywood en clair. Dans les 48 heures qui suivent me reviennent 60 réponses (authentique, en 48 heures ; temps de réactivité des Français 2 mois, Américains 2 jours…) en même temps qu’un coup de téléphone de Los Angeles me réveille au beau milieu de la nuit. Entre mauvais Français de mon interlocuteur en ligne et mon Anglais épouvantable, je comprends toutefois qu’il veut le scénario complet right away. C’est d’ailleurs ce que me réclame une dizaine des autres réponses venant de Californie, les 50 restantes déclarant un peu sur le même mode : « Nous n’avons pas sollicité ce scénario, on le met à la poubelle illico, best regards », habituelle précaution des avocats des productions américaines pour ne pas risquer un beau jour d’être accusé de vol ou de plagiat.
Sauf que mon scénario Louvre Story n’existe pas en version anglaise et que l’adaptation de cette comédie avec un humour résolument frenchie nécessiterait un coscénariste anglo-saxon doué d’une plume sacrément facétieuse. Je l’ai cherché un temps à l’époque, l’ai pas trouvé, et Woody Allen étant sévèrement pris par ses propres productions, j’ai abandonné mes ambitions. Sur une étagère.
Dix ans plus tard, en 2006, un film américain à l’affiche m’inquiète. Je me précipite pour voir Ma nuit au musée, de Shawn Levy, je ressors de la projection de ce film familial — plutôt amusant au demeurant — malade et complètement parano : « Ces putains de ricains m’ont piqué l’idée ! » Renseignements pris, pas du tout, le film est en fait adapté d’une bande dessinée pour gamins signée Milan Trenc. Les grandes idées se rencontrent…
Se passent encore 11 ans durant lesquels mon scénario plié me nargue du haut de son étagère. Un beau jour, je craque, l’arrache de son perchoir et lui ferme le bec en le transformant en roman. Et que voilà.
Louvre Story ferait un tellement beau film, à envergure aussi internationale que le décor où se joue l’aventure, que je n’ai pas renoncé à le porter à l’écran, ou dans une série pour la télé, un Netflix, voire même un jeu vidéo, le postulat de cette histoire est en effet infini, aussi infinis que le sont les œuvres d’art. À moi donc de reprendre le bâton de pèlerin pour aller de nouveau draguer les productions cinéma car, si produire le film dans les années 90 aurait coûté une fortune par ces décors, est survenu depuis le règne du numérique, et du fond vert…
La 4e de couv’
La 4e de couverture, c’est le résumé ou pitch que l’on retrouve au dos des livres, pour appâter le chaland. Pas facile à rédiger car il faut évoquer l’histoire sans pour autant la déflorer…
« Louvre Story » ou Alice au pays des chefs-d’œuvre
un roman illustré par les plus grands story-boarders du monde…
Vous rêviez d’une visite privée au Louvre ? Vous allez être servi, tout comme l’est Alice Van Bruegel, une belle mais étrange touriste américaine qui va tomber de haut. À tous les sens du terme.
Visiter les galeries du Louvre, hors les heures d’ouverture, peut en effet réserver bien des surprises, vous mettre face à des étrangetés que le lanceur d’alertes Charles Trenet avait su dénoncer, en son temps, dans son Jardin extraordinaire.
Alice Van Bruegel ne va pas être déçue du voyage car son aventure, iconoclaste, et les personnages qu’elle y découvre sont vraiment hors cadre, c’est le moins qu’on puisse dire. Va-t-elle s’en sortir par le haut, comme elle est venue, célibataire comme elle imagine le rester, par miracle vu que son odyssée lui fait côtoyer des spécialistes patentés du prodige ?
Ce conte drôlement fantastique qui s’amuse à bousculer un mythe, des mythes, est en même temps une déclaration d’humour et de tendresse pour le plus grand musée du monde, pour cet univers de beauté dans notre monde de fous, un aveu de passion pour ce vaisseau spatio-temporel qui – au réel comme en fiction – nous offre une course, internationale et sans frontières, à travers six mille ans d’histoire de l’art.
Le Clip de la Joconde
Pour soutenir le buzz dans les réseaux sociaux, j’ai eu l’idée de produire un mini-film où une des stars du roman, Mona Lisa, en fait la pub.
Les 7 erreurs de la Joconde
7 erreurs ont été volontairement glissées dans la couverture du roman. Certaines sont faciles d’autres plus ardues. Vous voulez tentez votre chance ? Rien de plus simple, retrouvez le jeu, la vidéo du jeu, les explications, comment envoyer les résultats de votre enquête en cliquant sur Le Jeu des 7 erreurs de la Joconde.
Où trouver le roman ?
Je vois que vous démange l’idée de claquer quelques euros pour acquérir cette œuvre, d’autant que vous pouvez lire le webroman Otium à l’œil, il faut bien compenser. Alors Louvre Story, édité sous mon label « Faisons Simple », existe en deux versions, brochée (ce qui signifie livre physique, papier quoi) et version ebook (soit numérique pour les non-branchés) ; on peut commander ça dans des librairies en ligne ou tout simplement dans des librairies traditionnelles (à noter qu’à prix et vitesse de livraison égaux, je préfère que vous commandiez ça dans des librairies en ligne vu que j’y gagne plus de sous, faisons simple…).
Amazon.fr (broché et ebook Kindle)
Kobo.com (ebook)
Bookelis (broché)
ou en le commandant chez votre libraire préféré avec simplement le titre « Louvre Story » (et/ou son ISBN Bookelis/Hachette : 9791022761710).
Mais si vous souhaitez le roman dédicacé par l’auteur – sortant alors sa plus belle plume – envoyez moi un message via la rubrique « Contact » de ce webroman et je vous indiquerai la procédure à suivre.
Les Prix :
Livre broché : 16 €
Ebook : 5,99 € (pour éviter de dire 6)
Remerciements
C’est fou comme il faut de monde pour écrire un livre tout seul, à preuve le mini-making qui suit où l’on retrouve l’équipe qui a collaboré au « Clip de la Joconde ».
Il est donc ici fortement question de remercier pour leur aide :
— Odile d’Harcourt – Agence photos de la Réunion des Musées Nationaux (car il faut payer des droits pour reproduire des tableaux du patrimoine)
— Virginie d’Allens, Réunion des Musées Nationaux Grand Palais
— Véronique Clavier, photothèque de l’INA
— Anna Bellucci qui, avec un nom pareil, s’est avérée parfaite pour traduire quelques épouvantables passages en Italien
— Gil Cortési qui, lui aussi avec un nom pareil, a forcément une maman Corse, bienvenue pour se faire l’interprète d’une famille Buonaparte à problèmes
— Philippe Val qui, expert en césure, a corrigé la rythmique des alexandrins de François 1er
— Malika Le Grand, La Grande correctrice
— Kekely Houegnifio (écrivain lui-même sous le nom de plume « HSK ») pour la mise en page et la numérisation du roman
— Lisa Renberg, la Mona Lisa graphiste qui en signe la couverture
— Isabelle Béranger, attachée de presse, qui a soutenu mes pulsions littéraires de son savoir-faire
— Christelle Roy, la community manager qui a veillé au buzz de promo
— mention particulière pour Luz qui, fort de son talent, signa les dessins du roman (en 1996, lors de la toute première écriture de « Louvre Story ») et qui a été quand même le premier surpris que ses œuvres entrent déjà au Louvre
Côté « Clip de la Joconde », merci à :
— Alexis Zeisler, infographiste émérite qui signe la mise en page du film et ses effets spéciaux
— Anna Bellucci, toujours elle, qui prête son accent toscan à Mona Lisa
— Alain Marnat qui enregistre dans son studio son cette Joconde-Belluci
— Véronique Binet, la chef costumière de cette même Joconde
— Emmanuel Binet, musicien, qui signe la musique du clip avec Paul Bouchara et en réalise ensuite le mixage.
Coming next : Le Jeu des 7 erreurs de la Joconde